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Lieu

La Conception, Québec, Canada

Programme

Résidence unifamiliale

Équipe

Gabriel Ostiguy (chargé de projet), Baptiste Balbrick, Félix-Antoine Lalonde Lavergne, Abel Bravo Muñoz, Sarah Mei Mousseau, Léa Brisson Walters, Jérémie Dussault-Lefebvre, Henri Pépin, Isaniel Lévesque et Alain Carle

Certains sites en développement en montagne révèlent dès l’origine des transformations humaines qui, même si elles facilitent la vente d’un terrain a priori difficilement construisible, sont souvent dramatiques et difficilement conjugables avec une architecture qui tente un dialogue naturel avec l’environnement immédiat. C’est le cas de ce projet où la création d’un plateau, originalement une pente douce, aux abords d’un lac a produit une falaise rocheuse presque verticale, constituant un premier ‘’mur’’ monumental avec lequel composer.

L’orientation du projet est donc double : offrir une hiérarchie d’espaces sensible à ce site en interstice, entre un point de vue clos (la falaise) et un dégagement panoramique (un prestigieux lac). De plus, la course du soleil tend à filer davantage au-dessus de la portion dédiée à l’entrée véhiculaire du site, laissant les espaces ouverts sur le lac plutôt dans l’ombre.

Dans ce contexte, l’implantation du projet se dessine en strates, parallèles à la falaise, de sorte à introduire un espace de vie extérieur ainsi qu’un plan d’eau étroit se projetant vers l’échappée visuelle du lac. Le plan d’eau, situé en intervalle avec la succession de volumes bâtis, s’ouvre vers le sud afin de bénéficier d’une généreuse lumière naturelle.

La spécificité du site imposant l’implantation des zones véhiculaires dans le secteur sud, adjacent à cet espace de vie extérieur, un travail en palier a été développé afin de préserver l’intimité des terrasses. Une adaptation aux contraintes typiques d’une construction en bordure de lac, où les espaces de vie extérieurs se retrouvent normalement situés derrière le bâtiment et invisibles depuis l’entrée.

En coupe, les volumes se déploient en strates horizontales, formant des espaces de vie variés qui longent à chaque fois une pente encore perceptible du site environnant, permettant ainsi de maintenir un rapport étroit avec l’espace naturel. Ultimement, le déploiement des espaces du projet reconfigure la topographie disparue du lieu, celle d’avant l’excavation réalisée. La volumétrie est fragmentée de manière à créer une variété de terrasses extérieures et de passages, générant une fluidité des circulations sur ce terrain pentu par le biais de l’architecture : elle devient un outil de médiation, plutôt qu’un objet auto-référentiel, sans lien avec le contexte. Le caractère volontairement uniforme des façades crée une ambiguïté d’échelle au premier regard, en dialogue avec la pente rocheuse de la falaise. Un jeu subtil de trames verticales et de sols de béton variables révèle progressivement une échelle domestique appropriable : un leitmotiv, un motif matériel créant un continuum sensible de fragments de paysage d’une colline réinventée.

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Lieu

Laval, Québec, Canada

Programme

Bureaux

Équipe

Isaniel Lévesque (chargé de projet), Michel Lefebvre, Sarah Mei Mousseau, Thomas Guilhen, Jérémie Dussault-Lefebvre, Gabriel Ostiguy, Juliette Mezey, Henri Pépin, Ève Morin, Simon Bastien & Alain Carle

Ce projet propose une réflexion sur les modalités de croissance de structures existantes en banlieue. Une petite église construite de matériaux préfabriqué, datant des années 70, avait été transformée en lieu de travail pour une entreprise de construction depuis une quinzaine d’années. Certaines extensions avaient été réalisées pour aménager des aires d’entreposage de matériaux.

La relève de cette entreprise, prônant des valeurs de qualité en matière de cadre de travail, souhaitait offrir un environnement plus stimulant pour ses employés et avait à cœur de maintenir le siège social au même endroit, la localisation étant stratégique tant pour le personnel que pour les projets à venir.

L’intervention architecturale propose une nouvelle organisation hiérarchique des espaces en périphérie du bâtiment existant, se détachant d’une lecture pavillonnaire (voire monumentale) héritée de la fonction religieuse d’origine. De nouvelles constructions linéaires et basses s’ajoutent au périmètre de manière à former une hiérarchie nouvelle d’espaces extérieurs, créant ainsi des espaces collectifs plus explicites, des espaces d’accès plus clairs et des zones plus discrètes, à l’écart de la chaussée publique. La hauteur de ces ajouts, tantôt bâtiments, tantôt passages, s’aligne sur celle des flancs latéraux du bâtiment existant, conférant à ces extensions une complémentarité formelle avec le volume d’origine. Ce dernier conserve l’essentiel de ses composantes, tandis que l’ancien garage est agrandi pour devenir un prolongement du volume de l’ancienne église, simplifiant le langage de l’ensemble en deux types d’espaces.

Une cour intérieure est créée grâce à cette reconfiguration des espaces, offrant ainsi un lieu extérieur commun aux travailleurs, adjacent à la salle à manger. Elle permet d’aménager un espace de détente ou de réunion protégé du regard du voisinage. Les bureaux sont compacts, mais largement fenestrés du côté nord du site, offrant une connexion avec l’extérieur pendant les heures de travail. L’Ensemble du projet a été conçu avec un système de géothermie, répondant aux exigences relatives à la Loi sur l’Économie d’Énergie de la province, et ce, malgré la fenestration généreuse des nouvelles constructions.

La préservation du bâti est, au Québec, au cœur des orientations de développements durables en architecture. Nous considérons que ce projet propose une alternative intéressante à la dynamique de densification de la banlieue, par agrégation plutôt que par substitution. Chaque bâtiment, qu’il soit banal ou non, mérite d’être abordé dans une démarche de projet viable, surtout lorsqu’il permet un enrichissement typologique et une structuration des espaces extérieurs, souvent négligés, notamment en ce qui concerne la banlieue nord-américaine.


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Lieu

Oakville, Ontario, Canada

Programme

Clinique de dermatologie et cosmétique

Équipe

Alexandre Lemoyne (chargé de projet), Laurie Elfassy, Thomas Guilhen, Abel Bravo Muñoz, Léa Brisson Walters, Juliette Mezey, Kyle Goforth, Henri Pépin & Alain Carle

Ce projet est un aménagement intérieur d’une clinique esthétique située dans un centre d’affaires d’un étage en banlieue d’Oakville, en Ontario. Dans un souci de proposer une transition douce où, à partir d’un environnement de stationnements inhospitaliers liés à ces types de centres, le projet articule un travail sur la lumière : de la lumière naturelle et omnidirectionnelle du stationnement, le déploiement et la configuration des espaces filtrent progressivement cette lumière depuis dès l’espace d’accueil, baigné d’une lumière zénithale mais diffuse, jusqu’à des qualités d’éclairage beaucoup plus chaudes et ponctuelles.

La fonction clinique de l’agence ne se manifeste pas comme un environnement aseptisé et stérile, mais comme un lieu à l’ambiance chaleureuse, aux matériaux naturels et nobles, promouvant un accueil à la fois exclusif et convivial. Un café est adjacent à l’espace d’accueil, ajoutant un caractère urbain à l’ensemble et permettant à cet endroit de devenir un lieu de rencontre ou de formation professionnelle pour les employés. De l’autre côté, un présentoir de produits cosmétiques souligne également le caractère plus public de cet espace. L’environnement se veut un univers sensible, visant progressivement l’introspection, répondant à la fois au contexte urbain hostile du centre et au rapport intime que les clients entretiennent avec les chirurgiens et intervenants. Ici, le corps, dans son environnement, guide la teneur matérielle du projet, à l’opposé des environnements de soins médicaux qui font souvent abstraction du bien-être dans les espaces qu’ils proposent.

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Lieu

La Conception, Québec, Canada

Programme

Résidence unifamiliale

Équipe

Abel Bravo Muñoz (chargé de projet), Félix-Antoine Lalonde Lavergne, Kyle Goforth, Gabriel Ostiguy, Paul Foucault, Léa Brisson Walters, Sarah Mei Mousseau, Henri Pépin, Baptiste Balbrick & Alain Carle

Située sur un roc en sommet de montagne, offrant des vues panoramiques et saisissantes, l’intervention propose une réflexion sur l’intimité du corps, projeté dans ce vaste paysage à l’échelle insaisissable. Son déploiement spatial sur le site s’organise selon un parcours fait de contournements, de demi-niveaux et de matières minérales. Il privilégie une relation perceptuelle en fragments, face aux paysages et aux espaces de vie, à l’opposé d’une ouverture globale sur l’entièreté du lieu.

Ainsi, le programme se morcelle et s’accroche à ce parcours, selon une variété d’axes de composition issus d’un point d’intérêt à l’extérieur des espaces construits, qualifiant ceux-ci de manière distincte les uns par rapport aux autres, selon les aspects trouvés dans le détail des lieux naturels environnants. S’il existe un flux à travers les espaces, ceux-ci sont néanmoins tous distincts grâce au contexte environnant; le lieu revêt ainsi une identité hétérogène.

Il en résulte un plan composite où chaque étage s’organise selon les interfaces extérieures, des superficies distinctes et des rapports structuraux complexes. L’étage du bas, plus important en taille que celui du haut, offre alors des terrasses généreuses pour les usages de jour, situés à l’étage supérieur.

Un espace généreux consacré aux soins du corps se loge en fin de parcours, à l’étage inférieur de la résidence, s’ouvrant en belvédère sur le flanc nord du site. Il est conçu comme un espace tempéré, telle une grande loggia ouverte sur l’extérieur et pensé pour offrir une expérience introspective avec le paysage, en retrait du reste des aires de la résidence.

La prédominance de matière minérale, de la pierre jusqu’aux boiseries architecturales, offre une qualité haptique à l’ensemble où le toucher, l’odorat et l’acoustique s’ajoutent à la vue dans une lecture phénoménologique du lieu, globale, brouillant la frontière entre l’intérieur et l’extérieur, le naturel et le construit.

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Lieu

Las Catalinas, Costa Rica

Programme

Résidence unifamiliale

Équipe

Isaniel Lévesque (Chargé de projet), Thomas Guilhen, Sarah Mei Mousseau & Alain Carle

Situé en bordure des plages de la péninsule de Nicoya, au Costa Rica, ce projet s’insère dans un ensemble villageois planifié selon les principes de l’école du New Urbanism de Leon Krier : un environnement dont les paramètres architecturaux sont prescrits, ainsi qu’une série de normes visant à homogénéiser l’environnement construit. Dans cette optique, la proposition architecturale de ce projet cherchait à répondre aux normes en vigueur tout en privilégiant une approche sensible au contexte.

Caractérisé par une pente très abrupte et inaccessible, le site du projet imposait une approche spécifique, se détachant des prescriptions normatives de la municipalité. L’intervention architecturale privilégie une fluidité de déplacement, depuis la rue jusqu’aux berges de Playa Danta. Une succession de plateaux et d’escaliers dessine un parcours panoramique à travers les étages de la résidence. Les frontières entre l’intérieur et l’extérieur se brouillent, projetant ainsi les fonctions du logement vers le paysage, vers l’océan.

Au niveau de la rue, l’accès est créé par un escalier extérieur traversant le corps du bâtiment, offrant une percée visuelle sur l’eau pour le promeneur tout en protégeant du regard l’étage de vie du bâtiment, situé plus bas dans la pente. Une géométrie courbe délimite la frontière entre la chaussée et la propriété, créant un muret de soutènement qui dégage une cour basse aux niveaux inférieurs du bâtiment et permettant ainsi une ventilation croisée sur tous les étages.

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Lieu

Cap-à-l'Aigle, La Malbaie, Québec, Canada

Programme

Résidence unifamiliale

Équipe

Isaniel Lévesque (chargé de projet), Kyle Goforth, Sarah Mei Mousseau, James Jabbour, Starr Wang et Alain Carle

Ce projet propose une appropriation de deux échelles de paysage : celle de la proximité et celle du panorama. Situé à la rive d’une haute falaise, le dégagement visuel sur l’estuaire du fleuve Saint-Laurent est saisissant. En concomitance avec ce point de vue, une autre réalité émerge du lieu : une petite forêt de sapins, fragile car située sur le flanc ensoleillé de la propriété, devient un enjeu d’usage dans le développement de cette proposition architecturale.

Le projet se développe donc sur deux axes conceptuels : celui de valorisation de l’ambiance intime de ce fragment de forêt, situé en premier plan du site, depuis le chemin d’accès, et celui du grand panorama sur le Saint-Laurent, perceptible depuis un point de vue en hauteur.

Le premier axe se manifeste par l’implantation d’une succession de murs perpendiculaires à la falaise, s’étendant dans l’espace de la forêt et compartimentant le lieu en petites cours appropriables, malgré l’orientation générale du site qui impose un accès véhiculaire dans cette zone. L’accès au bâtiment s’insère dans un interstice entre deux de ces murs, de sorte à offrir deux halls d’accueil : l’un plus protocolaire, tandis que l’autre permet un accès plus direct aux zones plus intimes de la résidence. Les espaces de vie sont développés à l’étage, sorte de piano nobile s’ouvrant sur le grand panorama du fleuve, perçu ici comme un lieu de contemplation. À l’inverse, les cours de ‘’l’avant’’ du bâtiment ont un programme d’usage davantage lié aux pratiques quotidiennes de l’habitat en nature et des occupations de détente.

Le parti pris de développer les intérieurs avec une riche palette de couleur, en totale saturation, fait écho à la qualité des intérieurs québécois d’antan, tout en les réinterprétant dans une perspective contemporaine. Il vise à représenter différents designers d’ici, sans s’y limiter, offrant ainsi une vision plurielle et hétérogène de l’habitat.

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Lieu

Wentworth-Nord, Québec, Canada

Programme

Résidence unifamiliale

Équipe

Isaniel Lévesque (chargé de projet), James Jabbour, Starr Wang, Sarah Mei Mousseau, Baptiste Balbrick & Alain Carle

Ce projet porte en soi la recherche continue que l’agence a développée dans le temps, celle du rapport identitaire au paysage et, plus hybride, de la culture construite. Le contexte de ce projet, situé dans la région montagneuse des Laurentides, démontre une fois de plus le rapport contradictoire d’une nature urbanisée.

Le rapport conceptuel du projet n’est donc pas établi sur des références architecturales identitaires de la région. Celui-ci tisse davantage des liens entre le rapport perceptuel, in situ, du corps dans le paysage, dans le réel, et celui de l’espace qui ‘’cadre’’ des expériences plutôt qu’ordonner des usages de manière prescriptive. On réfère ici à la volonté de notre pratique de promouvoir davantage les qualités phénoménologiques portées par l’espace, que celles déterminées par un rapport d’assemblage programmatique.

Ce projet articule de manière organique une composition unifiée orientée vers une lumière du Nord, cadrant des paysages trouvés dans un grand panorama qui s’ouvre sur le lieu. Trois longs murs de béton de hauteurs variées, à l’échelle du paysage, forment l’approche au bâtiment: ils forment l’aspect permanent du lieu maintenant architecturé, son ancrage dans le temps. Une fente entre ceux-ci laisse entrevoir l’accès. Une fois les murs franchis, les espaces articulent des lieux de vie selon un agencement et une structure matérielle plus souple, de bois d’œuvres, annonçant déjà leur capacité d’adaptation dans un temps plus lointain.

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Lieu

Wentworth-Nord, Québec, Canada

Programme

Résidence unifamiliale

Équipe

Gabriel Ostiguy (chargé de projet), Félix-Antoine Lalonde Lavergne, Sarah Mei Mousseau, Laurie Elfassy, Juliette Mezey, Henri Pépin & Alain Carle

Ce projet résidentiel confronte la matière et les contraintes climatiques. S’établissant au sommet d’une montagne de la région des Laurentides, le projet propose un langage de pérennité, comme une sorte d’état de fait radical de l’aménagement extensif de la périphérie urbaine.

La conception du projet découle d’un rapport étroit avec les éléments constitutifs du lieu. Le cap rocheux aux contours organiques, relevé précisément au démarrage du projet, établit les paramètres architecturaux de l’ensemble : une architecture organique composée de tensions entre des matières naturelles et fabriquées, entre des présences dominatrices tant géologiques qu’architecturales, entre le désir de révélation et de disparition propre à l’acte de conception. Dans ce territoire naturel mais culturellement urbanisé, l’architecture n’opère plus par des références architecturales mais par analogies au paysage, par géométrisations organiques et par cadrages spécifiques sur celui-ci, plutôt que par composition orthogonale dominant les composantes du site.

La coupe du bâtiment établit une stratégie de déplacement sur le site. Les deux étages du bâtiment sont segmentés en plateaux et ouvertures sur double hauteur offrant des vues fragmentées du paysage intérieur de la résidence ainsi que de l’extérieur. La vue panoramique sur la chaîne des Laurentides est morcelée de manière à laisser voir des paysages plus cadrés, plus intimes et ainsi plus appropriables.

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Lieu

Mont-Tremblant, Québec, Canada

Programme

Résidence unifamiliale

Équipe

Abel Bravo Muñoz (chargé de projet), Laurie Elfassy, Thomas Guilhen, Starr Wang, Gabriel Ostiguy, Félix-Antoine Lalonde Lavergne, Alexandre Lemoyne, Sarah Mei Mousseau, Kyle Goforth, Vincent Boursier, Yann Deschesnes, Isaniel Levesque, Marylene Perras, Othmane Laraki & Alain Carle

Il s’agit d’un projet qui, au départ, se constituait d’un programme d’habitation assez conventionnel : une jeune famille souhaitant s’établir de façon permanente aux abords d’un prestigieux lac de la région de Mont Tremblant. Comme c’est souvent le cas lors de la construction de résidences de villégiature, la clarification des besoins provoque des ajouts à la structure initiale, si bien qu’avec le temps les domaines ruraux se composent d’une agrégation de bâtiments de toutes tailles dans une organisation liée davantage aux besoins que d’une rigueur géométrie prédéterminée. C’est certainement le cas de ce projet, qui évolue depuis maintenant plus de six ans.

Développé selon un axe topographique continu, une ligne de sol parallèle à la rive du lac, l’assemblage de volumes est à la fois une représentation synchronique des différentes idées de projet du client à travers les années et une armature morphologique intégrant des espaces de vie, des zones de détente et de jeux sous une même fabrique architecturale.

Ainsi, la variété et même la juxtaposition de programmes hétérogènes se conjuguent ensemble sous un vocabulaire simple. Inscrit dans le sol, bas en hauteur, le bâtiment maintient une présence discrète face à la rive et négocie la différence de niveau du site à même les circulations intérieures. L’assemblage laisse place à des interstices entre certains volumes de sorte à offrir des parcours extérieurs secondaires entre les niveaux de terrains et les usages, relativisant l’orientation générale de l’ensemble propre à un dessein véritablement pavillonnaire.

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Lieu

La Malbaie, Québec, Canada

Programme

Résidence unifamiliale

Équipe

Alain Carle

Un développeur immobilier a souhaité concevoir de petites unités de séjour temporaire dans une perspective récréotouristique pour la région de Charlevoix. Les unités ont été conçues de manière à offrir un lieu de repos de qualité, s’orientant vers le paysage spectaculaire du fleuve Saint-Laurent.

Les unités sont pensées comme un ensemble, où l’agencement de celles-ci dans la pente du site crée un jeu de vide et de plein, dévoilant un paysage lointain cadré par les plans des murs des unités immédiates. L’enveloppe extérieure est composée de piles de bois de coupe issue de l’abattage d’arbres nécessaire à l’implantation de l’ensemble, rappelant la texture des cordes de bois de chauffage qu’on laisse sécher durant l’hiver dans les champs. L’agencement offre une sensation d’isolement même si les unités sont relativement proches les unes des autres puisque les unités ont des ouvertures que sur un côté, toujours cachées des autres.

Les intérieurs sont dotés de murs semblables, offrant une ambiance plus rustique et chaleureuse, une sorte d’abris éphémère conçu de piles de rondins. Le plan est ouvert et seul un foyer subdivise l’espace en deux parties, une pour des usages de jour, l’autre pour la nuit.